Suite au rapt mardi soir d’un nourrisson dans une maternité à Nancy, une alerte enlèvement a été émise avec comme fiche robot celle d’une jeune femme de type européen entre 16/20 ans et de corpulence mince avec les cheveux tirés en arrière. Le bébé, Lucas, était quant à lui vêtu d’un pyjama bleu lors de son enlèvement et est âgé de deux jours. Pour avoir plus d’informations, voire agir si vous avez la moindre information susceptible de faire progresser l’enquête, ça se passe ici.
L’occasion de s’inquiéter une énième fois du manque de personnel et de moyens sécuritaires mis en place par l’ensemble des établissement hospitaliers pour prévenir ce genre de drames. Bien que certains hôpitaux commencent à s’équiper de bracelets électroniques sonnant dès que la personne entre dans un ascenseur ou sort de l’établissement : ce qui est une très bonne chose. Le problème est que ce procédé est bien trop peu répandu…et que certains parents le refusent !
Après ça dépend : si les parents assurent une garde continue du nourrisson par eux-mêmes et n’ont à aucun moment besoin de l’aide du personnel infirmier, pourquoi pas. Mais si ce n’est pas le cas, alors il faut vraiment que les parents réalisent que ce genre de choses peut arriver à n’importe lequel d’entre eux. La jeune mère de Lucas, âgée de 23 ans, s’était assoupie quand le fait a eu lieu : la personne s’était faite passer pour une soignante et avait d’abord proposé d’emmener un premier bébé (pour x raison) dont la mère était éveillé et avait refusé. C’est alors à ce moment qu’elle a pris Lucas posé auprès de sa mère endormie.
En attendant, nous ne pouvons qu’espérer et croiser les doigts pour que l’enfant soit retrouvé le plus rapidement possible. Et n’hésitez pas à partager l’alerte enlèvement (0805.200.200 ou alerte.enlevement@interieur.gouv.fr) sur l’ensemble de vos réseaux sociaux ainsi que d’en parler au plus d’amis possible. Twitter et Facebook ont déjà servis à résoudre certaines affaires grâce à la mobilisation massive de ses intervenants : il n’est pas exclu que l’on puisse en faire de même aujourd’hui.
