« Elle était réservée mais c’était une fille bien » témoigne Carla. « Du genre à se vernir les ongles en noir pour avoir l’air rebelle » déclare Christian. « Elle se croyait différente. Ou plutôt mystérieuse » affirme Lucrecia. « Je croyais la connaitre mais je n’en suis plus aussi sûr » réalise de son coté Samuel. […] « Où est ton frère ? » demande Marina à Samu. « Dans sa chambre, pourquoi ? ». « Rien. Normalement, il y a du monde et là, pour une fois, on a l’air d’être seuls ». Mais alors que le téléphone de Nano sonne, Samu réalise que son grand frère est encore en train de faire des siennes. « Tu voles des voitures alors que t’es en liberté conditionnelle ?! » s’énerve Samu. « Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ?!! ». « Occupe-toi de tes fesses ». « Je peux aider » tente timidement Marina. « Non » abrège Nano. « On va plutôt faire comme ça —> Tu t’occupes de tes affaires, Samu, et je m’occupe des miennes ». Pour Marina, cela ne fait plus aucun doute. Il va falloir qu’elle aide Nano. Car c’est sa vie qui est en jeu. « Et puis autre chose ».
Sacrée Marina ! Quand bien même le fait qu’elle fréquente à la fois Samuel et Nano ne me surprend pas tant que ça. Après tout, plus les générations défilent, plus le polyamour se déploie à vitesse grand V. Et si certains d’entre nous n’étaient pas pour être monogames ? JUST SAYING ! Beaucoup plus grave —> Le fait que Marina se soit embarquée dans une spirale d’auto-destruction qui, on le sait, aboutira à sa mort. Reste à savoir dans quelles circonstances. Même si je pense que, dans cette histoire, tout le monde a sa part de responsabilité. Autrement, j’ai apprécié le focus sur Omar et son homosexualité eu égard à la religion. A.k.a. une composante intégrante à sa famille et sa culture. Or, il s’avère que la religion condamne l’homosexualité. Et ses pratiquants interprètent cette discrimination avec plus ou moins de violence. Aujourd’hui, en 2018, la plupart des homosexuels issus d’une famille religieux préfèrent refouler ou cacher leur orientation sexuelle plutôt que vivre avec. Quand est-ce que les choses changeront ? Pas de sitôt.
7/10
