« Samuel » le ramène à la réalité l’officière chargée de l’enquête. « J’ai quelques questions à te poser ». Aucune réponse. « Tu ne fréquentes plus cet établissement, n’est-ce pas ? ». Soit le Lycée San Esteban actuellement en reconstruction suite à un effondrement. « Non, ça fait quatre mois ». Quatre mois depuis que… […] « Une autre femme convoite votre mari » révèle la mère de Samuel García à une cliente crédule. « Avez-vous remarqué quelque chose ? ». Manifestement non. Hey ! Il faut bien gagner sa vie ! Et justement, Samuel se prépare à franchir un grand pas en la matière ! Maintenant qu’il vient d’être admis au Lycée San Esteban de Las Encinas. Cet établissement réservé à l’élite du pays. […] « Samuuu ! » entonne Christian à l’encontre de son « ami ». « Hey ! » répond l’intéressé. « Salut, ma belle » lance Chris à l’endroit de Nadia Shanaa. « Ho ! » feint t-il ensuite de remarquer en jetant un oeil à son hijab. « Tu ne vas pas t’immoler à cause de ce que je t’ai dit, j’espère ? ». Hilarant. « Vous vous connaissez ? » lui demande Nadia. « Un pote à mon frère » lui répond Samu. « Tu sens ça, mon gars ? » les interrompt Chris. « C’est l’odeur de nanas qui pissent du parfum ! Aie aie aie !!! ».
Et c’est parti pour la première saison de Élite ! Je vous avoue avoir hésité avant de m’y mettre car je ne sentais pas cette série. L’impression d’y voir un opportunisme mal placé surfant sur la popularité de La Casa De Papel. Et pour cause —> On y retrouve une partie du casting ! Finalement, les premiers bons avis m’ont poussé à sauter le pas. Et je dois dire que ça commence plutôt bien ! Un pitch sombre et mystérieux (qui a tué ???). Une photographie particulièrement propre. Un Lycée San Esteban à la hauteur de sa réputation. Et un rythme particulièrement cadencé. Surtout —> La dichotomie qui règne entre les filles X fils de riche et ces trois boursiers issus de milieux défavorisés est intrigante. À voir si l’intrigue poussera le jeu jusqu’au bout (importance du réseau, argent sale, mépris des roturiers, échec de l’intégration, hypocrisie à tous les étages, panne de l’ascenseur social, etc) ou se contentera d’un polar estudiantin bien ficelé. Quoiqu’il en soit, Samuel, Nadia et Christian n’ont pas été admis à San Esteban par charité. Le père de Marina, à l’origine de la construction du lycée, semble avoir bien des choses à se reprocher. Et il est probable que cela ait causé, entre autre, la mort de sa fille. Moi qui commençais à l’apprécier…
7/10
*Coup de Coeur*
