Ok, là ça commence à être chaud. « Nous sommes en guerre avec un ennemi que nous ne pouvons voir » a ainsi déclaré, il y a deux jours, le ministre des finances Amara Konneh. Et, effectivement, le virus de l’Ebola semble se propager à une vitesse de plus en plus inquiétante : causant dans son sillage plus de 2000 morts sur près de 4000 cas confirmés. Sachant qu’aucun virus n’a été encore découvert. Ce qui signifie que le virus va continuer à faire des morts. D’autant plus que les conditions d’hygiène ne semblent pas respectées.
À terme, si rien n’est fait entre temps, c’est bien le Liberia entier (plus de 4 millions d’habitants) qui est menacé. Ajoutez à ceci une incapacité à prendre en charge certains patients, les forçant à s’échapper des hôpitaux pour rechercher de quoi se nourrir, et vous obtenez un état de panique. Confirmé par le récent couvre-feu. Plus que jamais, le virus doit être éradiqué. Cependant, à l’heure d’aujourd’hui, personne n’a l’air de savoir comment s’y prendre. Mes pensées aux victimes et à leurs familles.