« Comme je te l’ai dit… » répète Vegeta alors qu’il vient à nouveau d’activer son Ultra Ego face à Gas. « Les dégâts que je subis me servent de carburant ! Alors, tu vas continuer à me rendre plus fort ? ». « La ferme ! » réplique le Heeter en assénant plusieurs coups violents au saiyan. « Il me suffit de te tuer en un coup et… ». Mais Gas n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Vegeta lui coupa la respiration en un coup dévastateur en plein abdomen. « Merci pour ce carburant de qualité ! ». Mais Gas n’a pas dit son dernier mot et riposte en utilisant la téléportation sur Vegeta qui peine à répliquer. « Il faut que j’intervienne ! » réalise Goku. « Reste où tu es ! » somme son rival. « Ton réflexe transcendantal n’a pas l’air d’avoir évoluer, je me trompe ? Alors tant que ce ne sera pas le cas, ce type sera ma proie ! ». Sur le chemin de nos extrêmes limites.
Une très bonne conclusion à l’arc Granolah avec un combat qui, bien que longuet en parution mensuelle, m’aura particulièrement plu une fois publié en volume relié. Toyotaro a accompli un travail impeccable en matière de chorégraphie et chaque joute, qu’elle émane de Vegeta, Goku, Granolah ou Gas, se pare d’une fluidité et d’une scénique digne de l’ADN Dragon Ball. Si la Toei se donne les moyens, il y a moyen que l’on ait le droit à de futurs épisodes épiques en matière de Sakuga ! Il faut dire que voir nos saiyan préférés atteindre leurs extrêmes limites est un plaisir indéniable. La ténacité de Vegeta en Ultra Ego donne des frissons quant à son potentiel et la nouvelle maîtrise de Goku avec le réflexe transcendantal lui correspond à merveille.
Un petit mot sur Gas qui, malgré son manque apparent de personnalité, se révèle plus intéressant qu’il n’y parait. Manipulé dès sa naissance par un grand frère impitoyable et n’ayant que faire du bien être de ses pairs, Gas n’a jamais su qui il voulait être. Il n’a jamais eu l’opportunité de poursuivre ses propres rêves et c’est en partie pour cette raison que la combativité de Bardock l’énervait tant. Le moment où il réalise que le voeu qu’il a prononcé sur ordre de Elec, a totalement ruiné son espérance de vie et son apparence physique… Si Gas avait eu l’opportunité de vivre dans un meilleur environnement, il aurait probablement pris plaisir à combattre et rejoint les rangs de nobles guerriers. Plutôt que de se faire éradiquer tel un insecte par le plus grand nemesis du DB Lore.
Quelle entrée, au passage ! Quelle présence !!! Freezer semble lui-aussi avoir testé ses extrêmes limites mais, contrairement à nos saiyan, il s’est entrainé durant 10 ans pour cela. Dans une salle de l’esprit et du temps… Black Freezer est tout bonnement intestable et c’est Gas qui en a fait les frais. L’un des méchants les plus tragiques quand on y repense. Elec aussi se fait zigouiller mais vu sa personnalité répugnante, personne ne le regrettera. Quoique, il aurait fait un bon nemesis sur la durée… In fine, j’ai particulièrement apprécié cet arc et, contrairement à l’arc Moro et une fin un brin agaçante (Vegeta qui se fait voler sa victoire), la conclusion est bonne. À voir ce que donnera l’arc interlude avec Goten et Trunks. Plus light et probablement plus nostalgique des chapitres Dragon Ball avec Goku enfant.