« Elec !!! » rugit Granola alors que Vegeta et Goku sont immobilisés par la technique de Gas. « Ce n’est pas très poli de lever la main sur son employeur » le tance le leader des Heeters après que son jeune frère l’ait téléporté un peu plus loin. « Tu as tué ma mère !!! ». Mais avant que Granola n’ait pu lancer une nouvelle attaque, Gas casse ses deux bras et l’aveugle des deux yeux. « Je te félicite pour le travail que tu as fait jusqu’à maintenant… » se délecte Elec alors que Granola vacille sous la douleur. « Il faut que je fasse quelque chose… » réalise Vegeta. « Et de nous-deux, Goku est le plus en forme ». « Adieu, Granola ». À ce moment-là, Granola vit toute sa vie défiler. « Ma famille, Monite, tristesse, rage, rancoeur…. Je suis désolé, Maman… Et j’espère te revoir dans l’autre monde ».
Un bon tome, ma foi ! Assez émouvant et toujours cette même qualité dans la progression de l’action. Sous les conseils de sire Toriyama, Toyotaro est parvenu à fluidifier l’action et la rendre plus lisible. Plus prenante ! Au point de rendre les combats de Dragon Ball Super très plaisants en matière de découpage et de rushs d’adrénaline. Prenez cette jouxte de téléportations entre Goku et Gas ! Un régal qui s’étale sur une vingtaine de pages ! Et outre le spectacle, je dois bien admettre que l’humour est aussi présent avec les irruptions de Goku sur le lieu de travail de Jaco et l’ère de détente du Roi Galactique.
Coté émotions, la continuité du flashback de Bardack, à travers son scouteur soigneusement conservé par Monite, apporte une certaine gravita à l’intrigue. Ainsi qu’un développement touchant pour Goku qui parvient à se rappeler quelques fragments de sa brève existence partagée avec sa mère et son père. C’est peu et beaucoup à la fois. Court mais inestimable. À la fois pour Goku et le lectorat de Dragon Ball. « Ma famille de sang et ma famille de coeur ».
Maintenant que non-seulement Goku mais aussi Vegeta ont une compréhension plus profonde de ce qu’est la fierté d’un saiyan, les cartes sont rabattues ! Mention spéciale à Monite qui n’a eu de cesse de mettre sa vie en jeu pour sauver nos héros et son fils de coeur. En partie pour racheter le péché de ne lui avoir rien dit à l’époque. Les véritables criminels étaient les Heeters. Et celui qui leur a sauvé la vie faisait partie du peuple qu’il voulait éradiquer de la surface de l’univers. Comme le dit si bien Monite : « La fierté d’un peuple ne doit pas servir à expier ses crimes ni à se venger d’un ennemi mais à accepter sa propre nature et à respecter ses convictions ». Oeuvrer ensemble pour la libération de l’individu. Let’s go !!!
