Lors de sa présentation, peu nombreux étaient les joueurs à être rassurés quant à l’orientation émo/gothique pré-pubère prise par la série pour son reboot. Et pour cause, le héros avait (a?) une bonne tête à claque et se mettait en scène de manière plutôt embarrassante. Qu’en est-il au final ? Pas aussi catastrophique que ça.
Ce qui frappe d’emblée, c’est l’attention accordée au level-design et à la direction artistique qui font de ce DmC l’un des plus réussis de la série sur cet aspect. D’autant plus que de nombreux niveaux jouent avec les règles de la gravité et donnent ainsi lieu à un gameplay plutôt savoureux mêlant plateforme au traditionnel beat them all. Dommage que les phases de plateforme soient anecdotiques ceci-dit.
Coté combats, la variété des mouvements au sol et dans l’air est là mais l’absence d’un lock fixe s’avère embêtante face à plusieurs ennemis. Reste que le tout est fun à prendre en main et que Dante n’a en rien perdu de son agilité au combat. De même, les missions sont assez complètes avec tout un système d’upgrades et de collection d’items pour les plus chevronnés d’entre vous.
Là où ça se complique, outre niveau scénar où on frise le zéro absolu, c’est au niveau des graphismes où certains stages peinent à être à la hauteur d’un jeu comme DmC où fluidité et effets flashy sont la norme. De même, les combats contre les boss sont, au mieux divertissants, sinon ennuyeux car trop basiques et assistés. Ceci-dit, mis à part ces quelques défauts, DmC devrait parvenir à convaincre la majorité des gamers en tant que jeu défouloir même si son orientation risque de décevoir les fans purs et durs de la marque.