Dépression post-natale : pourquoi il est important d’en parler

Il y a quelques jour de ça, à Manhattan, une mère, Cynthia Wachenheim, a sauté du 8ème étage de son immeuble avec son bébé dans les bras. Si la femme est morte sur le coup, le bébé est lui dans un état grave mais devrait s’en sortir. Personne dans le voisinage n’aurait pensé Cynthia suffisamment désespérée pour en arriver à un tel acte.

D’autant plus qu’elle exerçait le métier d’avocat pour la Cour Suprême de New-York et qu’elle gagnait donc bien sa vie en plus de vivre avec son mari qui travaillait dans le commercial. Le bébé paraissait quant à lui heureux, tout comme les deux parents, et commençait à faire ses premiers pas. Aucune raison apparente de s’inquiéter donc. Et pourtant.

Avant ou après la naissance, toutes les femmes passent par ce qu’on appelle le baby blues qui est une mini dépression de quelques jours et où une mère se sent incompétente/inconsciente et n’éprouve plus le désir d’avoir un enfant par besoin de liberté, d’affection ou de sécurité. Là ou ça se complique, c’est quand cette période dure plusieurs mois.

C’est ce que l’on appelle la dépression post (ou pre) natale et c’est une maladie mentale qu’il est important de prendre au sérieux et de traiter en conséquence. Le problème est qu’elle peut être parfois difficile à diagnostiquer vu que la victime peut faire semblant que tout va bien. Néanmoins, il y a des signes qui ne trompent pas et pour les débusquer, il n’y a pas milles solutions : parler, sortir et montrer qu’on est (et qu’on sera) là le plus souvent possible.

Baby meme

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Catégorisé comme Santé

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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