Bizarrement (ou pas), ce n’est pas le nombre d’heures passées à travailler qui seraient responsables du stress et de la dépression au travail, mais plutôt l’injustice qui découle de celles-ci. À savoir : salaire trop bas, statut et rang hiérarchique inférieur par rapport ce qu’on estime valoir, et enfin avantages salariaux peu gratifiants par rapport au travail accompli. Et, à l’origine de tout, forcément, le supérieur hiérarchique.
Qu’il soit manager ou directeur, le boss fait perpétuellement savoir à ses minions qu’ici, c’est lui qui commande, et eux qui suivent. Particulièrement en ces temps de disette où il est difficile de claquer son taf du jour au lendemain. La plupart se contentent alors de ravaler leur fierté et d’intérioriser leur mal-être encore et encore.
Regroupez tous ces malheurs et pathos individuels dans un open-space et vous obtenez un environnement délétère et si négatif qu’il affectera tout le monde. Que ce soit les Oui-Oui optimistes jusqu’au bout, voire les clients eux-mêmes s’ils s’avèrent en relation directe avec les employés. Solution ? Tenter de communiquer ses déboires à la direction et, si ça persiste, réfléchir à trouver un nouveau taf. Et n’oubliez pas, qu’est-ce qu’on dit au mal-être qui nous mine le moral ?