Une mort qui affectera davantage la génération X (1959-1980) que nous-autres, représentants de la génération YZ (1981-2000 et 2001-2020).. D’autant plus en ce qui me concerne vu que je suis allergique aux films ne datant pas d’au moins les années 90. Et encore u_u Je sais, c’est stupide mais c’est comme ça ¯\_(ツ)_/¯ Anyway, le réalisateur Jacques Rivette, né le 1er mars 1928 et ancien critique aux Cahiers du Cinéma, appartient à cette Nouvelle Vague de la fin des années 50 qui se traduit par une vision cinématographique libérée des horreurs de la guerre et aspirant à une indépendance totale en termes de créativité.
Juliet Berto dans « Out 1 » (1971)
Entre autre : le déploiement d’une myriade de techniques qui, de 1957 à la fin des années 60, s’attacheront à donner un sens au 7ème art. Pêle-Mêle : on retrouve l’utilisation du ralenti, de l’arrêt sur image ainsi que les jeux de caméra qui se mettent à la place du spectateur afin d’offrir un nouveau point de vue. Et Jacques Rivette était l’un des symboles de ce renouveau du cinéma dont l’objectif avoué était de signer des films d’auteurs en lieu et place de ces oeuvres sclérosées par un ensemble de règles aussi absconses qu’absurdes. « Paris nous appartient », « L’Amour fou » et « Out 1 » font notamment partie de ses plus belles créations. Il nous quitte à l’âge de de 87 ans. Mes pensées à sa famille et à ses proches.