« Je te le promets… » assure Jonas à Martha dont le corps gît sans vie à même le sol. « Je vais tout arranger ». Et c’est alors qu’il courût vers le sous-sol de la maison afin d’échapper à la mort que le Jonas du futur se réveilla. Cette lettre que l’autre Martha lui a écrit, est-ce une énième tentative de manipulation ? Ou l’espoir d’un nouveau monde ? […] « Pourquoi m’enfermez-vous ?! » fulmine la Martha ayant vu Jonas mourir dans ses bras. Mais de la part de la jeune fille, aucune réponse ne se fit. […] « Je te le promets… » assure Martha à son frère, Magnus. « Je vais tout arranger ». À nouveau, des promesses vaines. À nouveau, l’espoir humain qui s’acharne à vouloir combattre le divin destin. « Qu’importe que je sois seule et que personne ne me croit ». Plus que six heures avant l’Apocalypse. « Et nous bâtîmes le paradis sur les cendres de l’Enfer ».
J’aime beaucoup l’amour entre Martha et Katharina. Il est palpable et je suis certain que les émotions sur le plateau devaient être particulièrement intenses. Bref ! On commence à y voir plus clair dans cette histoire de faille. Lorsque l’autre Martha est intervenue pour amener Jonas dans son monde, une autre réalité s’est superposée dans laquelle Jonas s’est réfugié dans le sous-sol de sa maison. « L’arête extérieure de la ligne et l’arête intérieure de la ligne » qui se croisent au centre de l’infini. Sur l’un des chemins, Jonas meurt. Sur l’autre, il survit et devient Adam. Un chemin déclenche l’autre. On appelle ce phénomène l’intrication quantique ! Malgré tout, le destin est destiné à se répéter et, à ce petit jeu là, Eva semble avoir une longueur d’avance sur Adam. Les cendres du nouveau monde ne se feront qu’à partir du moment où l’ancien sera brûlé pour de bon. Il n’y aura probablement pas de happy ending à cette série hors du commun.
