De l’eau chaude qui se déverse sans fin. Depuis combien de temps Wilson Fisk n’avait-il pas pris une douche digne de ce nom ? « Trop longtemps ». […] Il y a quelques heures de ça : « On a perdu cinq des nôtres à cause de cette merde !!! » enrage Dex. « Donovan ! Localisez Vanessa ! » ordonne Fisk à son avocat. « Heu… » dit l’intéressé pris au dépourvu. « Mon client ne sait évidemment pas comment retrouver une fugitive recherchée ! ». « Fais en sorte qu’elle soit en sécurité !!! ». […] « Voilà vos quartiers » lui annonce sèchement l’agent Ray Nadeem. « Vous serez surveillé H24 7 jours sur 7. Des gardes armées stationneront à l’extérieur en permanence. Vos uniques contacts humains seront vos avocats. Vous serez en sécurité ici ». « En sécurité ? » ironise Fisk. « Vous m’avez presque tué ». C’en est trop pour Ray. « De braves hommes sont morts ce soir !!! » hurle t-il en empoignant Le Caïd. « Vous rendrez ces sacrifices utiles, croyez-moi !!! ». Autrement, le deal ne sera plus et Wilson pourra tranquillement se faire tuer en prison. « C’est compris, prisonnier ? ».
Qu’est-ce que j’aime cette dualité corrosive entre Wilson et Murdock ! Plus Matt va agir contre Fisk, plus celui-ci va redevenir lui-même —> Le Caïd 8 Même si on sait déjà qu’il a quelque chose derrière la tête vu que le Penthouse dans lequel il siège a été racheté par l’une de ses sociétés écrans. Merci Karen Page qui, comme d’habitude, livre un travail d’investigation d’orfèvre ! Tant et si bien que j’ai peur qu’elle ne connaisse le même sort funeste que Ben Urich. Son mentor et l’ami de Mitchel Ellison, rédacteur-chef du New York Bulletin. Comme le dit Matt, les gens ne changent pas. Ils peuvent devenir un peu plus gentils, un peu plus méchants, mais s’ils sont corrompus jusqu’à l’os alors cela demeurera. Wilson Fisk et son sang sur les mains ne fera pas exception à la règle. Ce qui m’intrigue, c’est comment Ray Nadeem et Dex Poindexter (FBI) vont s’imbriquer là-dedans. L’un a des problèmes de solvabilité et se sent coupable eu égard à ses camarades tués. L’autre a un problème tout court. Vive, la suite !
