Conseil d’État : Suspension et Invalidation de l’Arrêté Anti-Burkini

Pour autant, plusieurs députés ont déclaré leur intention de contrer le Conseil d’État via une proposition de loi anti-burkini. Cela dès la rentrée parlementaire . Ce qui leur permettrait, contrairement aux arrêtés, d’imposer légalement l’interdiction du port du burkini dans les mairies qui le souhaitent. Annoncées il y a une heure, la suspension et l’invalidation des arrêtés anti-burkini ont été été accueillies avec soulagement par pas mal d’internautes. Lesquels ne comprennent pas pourquoi le débat politique s’est d’un coup axé sur cette pièce de vêtement bien spécifique. La rixe de Sisco a permis de mettre en exergue une défense de citoyens face à des agresseurs pensant pouvoir faire leur loi en privatisant une plage au nom de rien. Soit. Mais pourquoi le burkini s’est-il par la suite immiscé dans le débat ? En raison d’un caractère jugé trop prosélyte vis-à-vis de l’islam et du courant salafiste.

Or, selon la créatrice du burkini, Aheda Zanetti, de nationalité australienne, le burkini est au contraire un vêtement d’intégration conciliant la tradition (burqa) avec le modernisme (bikini). « Il s’agit d’un pas vers la libération des femmes et non le contraire » a t-elle déclaré depuis la polémique. Des propos que je peux concevoir. Anyway, cette décision du Conseil d’État va peut-être permettre de passer à des sujets plus importants tels que la sécurité et le laxisme judiciaire. En espérant que nos politiques aient la clarté d’esprit d’orienter leurs actions vers les priorités qui importent.

VIDEO @GLarrive « Ce n’est pas le #ConseildEtat qui fait la loi.
Nous préparons une proposition de loi » anti-#Burkini pic.twitter.com/ZXLvEGAbYD

— lesecret ن (@fandetv) 26 août 2016