Bientôt 2 ans depuis l’attaque dans les locaux de Charlie Hebdo. Une attaque terroriste qui fera 12 morts dont deux policiers. Il y aura également 11 blessés dont 4 dans un état grave. Le lendemain (soit le 8 janvier 2015), un terroriste tue une policière municipale et blesse grièvement une personne. 2 jours après, un nouvel attentat a lieu dans une supérette casher située à Porte de Vincennes sur Paris. Quatre clients n’en ressortiront jamais. Ce jour-là, le 9 janvier 2015, les trois terroristes sont abattus. Les deux auteurs de la fusillade de Charlie succombent à l’assaut du GIGN dans une imprimerie de Dammartin-en-Goëlle dans laquelle ils s’étaient réfugiés. Le preneur d’otages du casher est tué par les forces du RAID et de la BRI alors qu’il tentait de s’enfuir de l’établissement. C’est à partir de ces évènements que la France est entrée en guerre.
REVOIR – Gabrielle Maris Victorin, sur les attentats de #CharlieHebdo : "Ces attentats sont des actes politiques" #Le79Inter @leasalame pic.twitter.com/5k3qmCfLYB
— France Inter (@franceinter) 5 janvier 2017
Deux ans plus tard, les locaux de Charlie Hebdo sont toujours aussi marqués par les évènements. Surtout, l’équipe de rédaction se sent beaucoup plus surveillée qu’auparavant. « Avant, il fallait faire attention aux islamistes. Maintenant, il faut faire attention aux islamistes, aux Russes, aux Turcs, à tout le monde ». La faute à des dessins qui, il est vrai, choquent parfois par leur violence. Et pourtant, ce n’est qu’une violence mise sur papier et il existe des lois pour s’en insurger si on estime que la ligne rouge a été franchie. Ce qui a frappé Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, c’est une violence beaucoup plus réelle, sanguinaire, barbare et lâche. La violence des fusils qui ôte la vie. « Qu’importe. La ligne éditoriale de Charlie ne bougera pas d’un pouce. Et qui vivra verra ».
