Un dernier bilan fait état d’au moins 38 blessés. Aujourd’hui, la Catalogne et son président, Carles Puigdemont, se prononcent sur leur indépendance à l’issu d’un référendum d’auto-détermination. Problème —> Le gouvernement Rajoy ne reconnait pas ce scrutin et fait tout pour l’annuler. Notamment en envoyant la police nationale, la garde civile et parfois les militaires sur place. Objectif —> Bloquer un maximum d’endroits et détruire des urnes. Par la force s’il le faut. Des tirs de balles en caoutchouc ont d’ailleurs été rapportés alors que leur usage est interdit en Catalogne depuis 2014. Il faut croire que le roi Felipe VI n’est pas d’accord. De même que le pouvoir central à Madrid. Interrogés sur place, certains Catalans estiment que les différents gouvernements ont tout fait pour provoquer cette situation. « À la base, on demandait d’être un État autonome au sein d’une Espagne fédérale, Nous n’avons pas été entendus » déclare une votante.
Images saisissantes en Catalogne : la Policia Nacional saisit les urnes à l’Escola Ramon Llull pic.twitter.com/DqKAG3uQT2
— Olivier Berruyer (@OBerruyer) 1 octobre 2017
C’est notamment depuis 2010 et l’arrêt de la Cour Espagnole retirant à la Catalogne son statut de nation, que les partisans de l’indépendance ont augmenté en force. Notamment —> Le président actuel, Mariano Rajoy, est accusé d’avoir attisé comme il se faut l’indépendantisme Catalan. Pour ma part, j’estime qu’un peuple se doit de pouvoir disposer de sa propre autonomie s’il le souhaite. Quitte à devenir un pays fédéral comme le sont les États-Unis. Évidemment, cela implique de gros changements institutionnels. En France, nous sommes aussi confrontés à ces problématiques avec les velléités d’indépendances des Corses, des Bretons, des Antillais ou des Basques. La différence étant que la Catalogne dispose de 7 millions d’habitants et participe à plus de 20 % du PIB espagnol. Vous comprenez pourquoi Madrid n’entend pas se séparer d’une telle pépite… Reste que la décision ne lui appartient pas. Reconnu ou non par le pouvoir central, si les Catalans eux-même décident d’appliquer les résultats de ce référendum, l’Espagne s’embarque au-devant de grands changements.
