L’être humain me dégoûte tellement dans ces moments-là. Comme vous le savez, de nombreuses régions à travers le monde, dont l’Inde et l’Asie du sud-est, ont recours aux promenades à dos d’éléphants. Cela en vue d’attirer le chaland et son porte-monnaie. De leur naissance jusqu’à la mort, plusieurs centaines d’éléphants sont exploités tous les jours en vue de transporter des touristes dans telle ou telle zone touristique. À l’origine de « dressage », une véritable torture physique et mental.

Dès le plus jeune âge, les éléphanteaux sont séparés de leur mères et placés 4 à 6 jours dans des cages étroites. Durant cette période, plusieurs dresseurs les frappent méthodiquement et régulièrement à des endroits sensibles. Objectif : leur instiller la peur de l’homme et briser leur esprit afin qu’ils ne se rebellent plus une fois parvenus à l’âge adulte. Il faut faire en sorte qu’ils obéissent à n’importe quelle commande prompte à amuser le touriste lambda. Ensuite ? Quelques piqures de rappel et des « promenades » touristiques à n’en plus finir. Le tout sous un soleil de plomb.

Hier, Sambo transportait des touristes sur le sites archéologique d’Angkor à Siem Reap (Cambodge). Une charge journalière qui aura fini par avoir raison d’elle. Il faisait 40° et le vent manquait lorsque Sambo, au bout de 40 minutes de route, s’est écroulée à terre victime d’une crise cardiaque. Depuis, une pétition lancée par l’association de protection des animaux WAP tente de faire pression sur le Cambodge et les autres pays concernés en vue d’interdire une bonne fois pour toute cette pratique détestable. Mes pensées à Sambo qui ne méritait pas une telle vie et sûrement pas une telle mort. Elle avait 43 ans.

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