Ou, pour être plus précis, pendant leurs vacances scolaires. Âgées aujourd’hui de 23 et 20 ans, les deux filles de Bruno Le Roux, actuel ministre de l’Intérieur, ont été embauchées en tant que collaboratrices parlementaires entre 2009 et 2016. Soit 24 CDD réparties entre 14 contrats pour l’ainée et 10 pour la benjamine. Sachant que l’aînée a effectué son premier contrat à 15 ans et qu’il est apparemment possible de travailler dès 14 ans pendant les congés scolaires.La valeur de ces contrats est estimée à 55.000 euros bruts. En somme —> Les filles de M. Le Roux ont bénéficié d’un traitement de faveur du fait de son statut de député socialiste. Reste une question beaucoup plus sensible —> La réalité du travail effectuée. Et là, ça devient un peu plus compliqué -_-
#LeRoux "Des CDD alors qu’elles sont encore lycéennes, en tout 24 CDD cumulés. Mais certaines dates ne collent pas…" @ju_morin #E1Matin pic.twitter.com/QUvREeuIgg
— Europe 1 (@Europe1) 21 mars 2017
Par exemple —> La fille aînée a effectué de juin à début septembre 2013 un stage à plein temps chez Yves Rocher en Belgique dans la ville de Tournaix. Or, au cours de la même période, celle-ci est censée avoir fait son boulot de collaboratrice parlementaire. Pour se justifier, Bruno Le Roux indique que sa fille a effectué ces différentes missions en faisant des heures supplémentaires avant et après le stage. En travail à distance puis quelques jours supplémentaires à la rentrée. Quant à la benjamine, celle-ci a effectué un contrat à l’Assemblée du 20 avril au 22 mai 2015 alors qu’elle suivait des cours en classe préparatoire du 5 au 22 mai. Encore une fois, Le Roux invoque des horaires renforcées puis des jours supplémentaires lorsque sa fille était à l’université. De là à dire qu’il s’agit en réalité d’emplois fictifs, il n’y a qu’un pas…
