C’est l’une des deux volontés de Brigite Bardot envoyées au gouvernement. « Si je ne les obtiens pas, j’en conclurai que j’ai raté ma vie » : ha oui, elle ne plaisante pas. Cela-dit, c’est pour la bonne cause : la première demande vise à faire passer le cheval d’animal de rente à animal de compagnie. Objectif : lui faire éviter l’abattoir une fois devenu trop vieux. Quant à la deuxième demande, celle-ci appelle à imposer l’étourdissement aux animaux destinés à être abattus pour la consommation humaine.
Autrement dit : interdire les exécutions de type halal et casher qui exigent que l’animal soit égorgé vif. Ça ne va probablement pas plaire à mes amis musulmans mais, pour ma part, je considère que, quand on vit dans un pays laïc, recourir à des abattements de type halal constitue un pas en arrière. Pourquoi faire souffrir l’animal alors qu’on peut, au moins, l’étourdir afin de lui éviter une ultime souffrance avant la saignée ? À voir si les demandes de Brigitte Bardot resteront, encore une fois, lettre morte.