Alors que le rapport sur le climat du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) prédit d’ici 2100 une hausse des températures allant de 0,3° à 4,8°C, la plupart des français accueillent ces nouvelles avec un scepticisme probant. Car si tout le monde est dors et déjà convaincu de la nécessité de moins consommer et de recycler ses déchets, faire davantage d’efforts que cela ne semble pas à l’affiche du jour. La faute à un climat qui, ici, va davantage en se refroidissant plutôt que le contraire.
Nous devrions d’ailleurs connaitre notre hiver le plus froid depuis plus de 100 ans. Ajoutez à ça le scénario de taxes écologiques supplémentaires impactant le pouvoir d’achat et vous obtiendrez une indifférence quasi-générale. Les lobbies pétroliers n’ont alors plus qu’à mettre la pression qu’il faut au niveau du gouvernement pour que rien ne soit fait dans l’immédiat. Sachant que, et l’histoire l’a à maintes fois vérifié, l’être humain ne commence à s’activer que face à une catastrophe imminente.
