Plusieurs heures après que son grand frère se soit fait fusillé par les brigades du SWAT, la cavale de Dzhozkar Tsarnaev prend fin avec deux blessures par balle au cou et à la jambe : il s’était caché à l’intérieur d’un bateau privé. Une course à l’homme massive et un couvre-feu interminable pour les habitants de Boston ont dû être requis pour en arriver à cette capture. « Enfin une nuit où nous allons pouvoir nous reposer l’esprit tranquille » a déclaré le gouverneur du Massachusetts après plus de 20h de traque.
Dans un état critique, on ne sait pour l’instant si Dzhozkar Tsarnaev survivra pour être interrogé. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les citoyens de New-York scandent dans les rues « USA » à s’en éreinter la voix : et on les comprend vu leur relation particulière à cet attentat et la satisfaction de savoir les coupables punis. Barack Obama vient tout juste de déclarer ceci : « Ils ont échoué parce que le peuple de Boston refuse d’être intimidé. Ils ont échoué parce qu’en tant qu’Américains nous refusons d’être terrorisés ».