
« Tu aurais ressuscité en utilisant le Kama ? » peinent à y croire Amado, Sai et Katasuke alors que Boruto leur explique ce qu’il vient de se passer. « Apparemment… » poursuit le shinobi. « 82% des données de Momoshiki compressées dans le Kama étaient déjà dégelées, il aurait donc utilisé les 18% restants pour recréer les parties endommagées dans mon corps ». « Autrement-dit… » réalise Katasuke. « Il ne pourra plus jamais ressusciter, n’est-ce pas ? ». « Effectivement… » confirme Amado. « Mais il est toujours capable de prendre le dessus sur la conscience à Boruto ». « À propos de ça… » intervient l’intéressé. « Je sens que je suis désormais capable de mieux contrôler ma force… Au point de ne plus avoir besoin du remède ». À cet instant, l’attention de Amado se reporta sur sa cible principale. « À l’aune de nos plans respectifs ». […] « Je te l’ai déjà dit… » répète Code alors que Eida lui fait prendre conscience qu’elle tient les rennes de leur partenariat. « J’ai pris les devants pour que tu vois ton précieux Kawaki… ».

Quel plaisir à la lecture de ce tome ! D’autant plus qu’il développe des personnages peu mis en avant jusque là. À commencer par Shikamaru et ses multiples plans destinés à anticiper toutes sortes de scénarios. J’avais peur qu’il ne soit le « bouffon de la farce » en permettant à Code de débarquer à l’improviste mais non. Shikamaru avait tout prévu pour parer à une infiltration surprise de Code. Qui aurait pensé que Delta refasse son apparition à ce moment précis ? Pas à dire, c’était finement joué de la part du conseiller de l’Hokage. En un temps record, il a su faire usage du génie de Amado et ses cyborgs.


Mais celle qui m’a le plus impressionné est sans nul doute Eida ! Quelle assurance ! Quel magnétisme ! Quel charisme implacable ! À croire que son pouvoir de séduction fonctionne sur nous-autres, lectrices et lecteurs. Voir les plans de Shikamaru s’effondrer face à l’attirance qu’il ressent instinctivement pour Eida… Damn ! Puis on en parle de cette entrée majestueuse ? Autant Mikio Ikemoto n’est pas à la hauteur en matière de découpage de l’action, en particulier lorsqu’on le compare au maître en la matière, Masashi Kishimoto, autant sa scénique a un certain bagout.




Notamment au niveau des postures, des angles de vue et du chara-design de manière général. Pour revenir aux focus de folie, Daemon a le droit à une véritable entrée en scène ! En nous montrant ni plus ni moins qu’il est le prota le plus puissant du Boruto Universe pour l’heure. Quitte à humilier Code qui venait à peine de récupérer son power up. Décidément, ce type semble destiné à souffrir humiliation sur humiliation. Lui et Kawaki ont en commun de ne jamais avoir grandi eu égard à leurs traumatismes et obsessions. Tant mieux, nous avons besoin d’aspérités promptes à nous faire apprécier ou mépriser tel ou tel personnage. Allez, la suite !

