« Des provisions du Pays du Brouillard… » constate Kyoho. « Quel soulagement ». « Ces ninjas qui sont partis chercher à manger pour nous… » regrette un villageois. « Si seulement on avait pris sur nous un peu plus longtemps ». « Iwabe et Denki ont simplement manqué de chance » rectifie Buntan. Trois journées sont passées depuis leur disparition. Trois journées que Metal n’a eu de cesse de parcourir à même la forêt limitrophe. En vain. […] « Un soldat Funato » réalise Boruto alors que lui, Sarada et Mitsuki accompagnent l’une des virées de Metal. « Et je crois qu’il est encore en vie ». « Funato » se contente de répondre Metal. L’un de ceux ceux qui ont pris les vies de Kagura et Hebiichigo. « Et peut-être… ». La Haine qui nous morcelle. […] « Voilà pourquoi nous ne devons pas abandonner notre humanité, Buntan ».
Ne pas tuer quelqu’un en incapacité de combattre. Sarada a décidément de nombreuses qualités. De même pour Buntan, à l’idéologie pourtant opposée, dont la résilience n’a eu de cesse de fleurir à même cette guerre impie. Au moins Iwabe et Denki ont-ils pu survivre. Tout ça parce que Funamushi ne les a pas tué lorsqu’il en avait l’occasion. « Ce n’est qu’une théorie… » avance Iwabe. « Mais il se peut qu’il nous ait épargné quand il a appris qu’on cherchait de la nourriture pour les enfants du village ».
Le fait que Boruto réalise à quel point le monde est contrasté et qu’il peut y avoir du bien à même le mal… Voilà un très bon point d’écriture. J’imagine que la rencontre avec le fils de Funamushi, Kobuna, bouleversera encore un peu plus les idées préconçues de Boruto. J’ai également apprécié l’échange entre Mitsuki et Kawaki. « J’admire cette capacité que tu as à exprimer tes émotions brutes aux gens que tu aimes ». Cette haine qui nous morcelle. Allez, la suite ! Cet arc n’est pas prêt de se terminer.
