Black Panther : Wakanda Forever

Wakanda Forever

Une année est passée depuis le trépas de T’Challa, ancien roi du Wakanda et détenteur du titre de Black Panther. Depuis, ses proches tentent de faire son deuil en se rappelant que, selon les coutumes wakandaises, la mort n’est pas une fin. Seulement voilà, Shuri n’a jamais été une fervente croyante de ses rites. « Pour moi… » fait-elle savoir à sa mère, Ramonda et Reine du royaume. « Le fait d’accepter sa mort laisserait place à une rage infinie pour ce monde ». Il faut dire que les Nations Unies n’ont pas été tendres depuis la disparition du Protecteur. Tentant sans relâche de mettre leurs mains sur les précieuses ressources du vibranium. « C’est comme s’ils avaient oublié qui on était à la seconde où il nous a quitté ». D’où l’importance de scander plus fort que jamais leur motto aux oreilles des mal intentionné(e)s. « Wakanda Forever ».

Wakanda Forever

Une chose est acquise dès lors que l’on sort de la salle obscure —> Wakanda Forever est un superbe hommage à Chadwick Boseman. Restitué avec une émotion certaine mais aussi une complexité qui fait plaisir à voir. Des nuances de deuil à la souffrance qui l’accompagne au cours de chaque étape. J’ai beaucoup aimé le périple de Shuri alors qu’elle se retrouve à ne pas vouloir pleinement accepter la mort de son frère. Car cela signifierait embrasser une partie d’elle qui serait à l’inverse de la noblesse d’esprit qu’incarnait T’Challa.

Dommage que les scénaristes ne soient pas allés au bout de leur vision en prenant des risques. Ça aurait permis à l’histoire de prendre une tournure intéressante en termes de manichéisme. Le nemesis est d’ailleurs assez nuancé à cet égard et je regrette que sa persona n’ait pas été suffisamment brossée. Idem pour son royaume des profondeurs dont le design ne m’a pas vraiment scotché. Un pendant « Atlantide » du Wakanda aurait été parfait.

D’une manière globale, j’ai trouvé que la réalisation manquait de punch et d’inspiration à pas mal de moments. L’action souffre de coupes répétées et d’ambition. scénique Le rythme, notamment du coté de Talokan et de son « dieu », Namor, aurait quant à lui mérité trente minutes supplémentaires.

Il n’empêche que certaines scènes ont un impact certain et cela aussi bien sur le plan esthétique que émotionnel. Quelques passages sous l’eau, sur terre et entre-deux sont tout simplement beaux et, fichtre, les costumes sont magnifiques (mention spéciale au nouveau costume de la panthère noire). De même, les interprétations de Letita Wright en Shuri, de Angela Basset en Ramonda, de Lupita Nyong’o en Nakia, de Danai Gurira en Okoye et, enfin, de Winston Duke en M’Baku, ne peuvent que toucher.

Après tout, tous ont perdu un membre de leur famille. Et nous avons perdu un héros. Aussi bien sur le plan du MCU que celui de la vraie vie. Chadwick se sera battu contre sa maladie en silence et jusqu’au bout. Endurant de son mieux tout en s’efforçant de bâtir un héritage autour des causes qui lui tenaient le plus à coeur. Puisse le monde ne jamais t’oublier, Chadwick Boseman. Wakanda Forever.

Wakanda Forever
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Catégorisé comme Ciné

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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