« Ho ! Et tu te rappelles de cette fois où j’ai essayé de te laver et tu t’es retrouvée mouillée pendant trois jours ? ». Visiblement, Jay et Oreiller-chan (Pam) passent un bon moment à se remémorer les souvenirs du passé ! « Tellement humide… » confirme Pam. « Humide de partout ! ». « Et moisi, aussi ? » demande Jessi. De quoi casser le délire des ex-amoureux. « Jalouse, b*tch ? » provoque Pam. « Hein ? ». « Ha, Jay ! Je te kiffe tellement ! J’aurais jamais dû quitter le foyer ! ». Moui. Sur ce, il est temps de partir ! « Jay ! » lance Oreiller-chan à Jay. « Le conducteur m’exploite ! ». « Sexuellement parlant ? ». « Non, pour ses problèmes de dos ! Et il pète beaucoup ! Il est immonde !! Ne me quitte pas, Jay !!! ». Seulement voilà, Pam est un oreiller avant tout. Et elle n’existe pas. « J’aime Jessi, Pam ! » lui avoue Jay. « J’ai envie de savoir où ça va nous mener… ». « Très bien » s’avoue vaincue la belle. « Prends soin de toi, Jay ! ». « Oui ! Et Scorpio ? Fais attention à ta mère ! ». Bon sang. Plus le temps passe, plus Jessi regrette d’avoir fugué avec ce taré.
Ce qui devait arriver arriva —> Jessi a rompu avec Jay ! Comme un peu trop souvent, les pré-adolescentes ont tendance à s’amouracher des cas sociaux du collège et du lycée. Ici, en l’occurence —> Jay le magicien déjanté qui copule avec des oreillers. On aurait pu croire que Pam lui aurait suffi mais non ! Il faudra désormais composer avec Suzanne. L’oreiller du Motel. En parallèle, le pauvre Nick réalise qu’il ne pourra peut-être jamais découvrir la puberté ! En plus d’être de petite taille. Ça m’a rappelé un ami du lycée qui, à cause de ce facteur, ne parvenait pas à conclure avec les filles. J’avoue ne jamais avoir compris pourquoi la gente féminine était aussi impitoyable. Peut-être ont-elles l’impression que les petits hommes ne pourront jamais les protéger en cas de pépin ? Un peu comme si la copine de Kevin Hart venait à se faire embrouiller par The Rock. Or, c’est faux ! Kevin pourrait très bien aller au contact, se faire défoncer MAIS sauver l’honneur ! Sa femme serait contente, je crois. Allez, la suite !