Maintenant que l’armée Française a commencé à investir la capitale de Centrafrique, les soldats énumèrent les cadavres allongés dans les rues de Bangui et sont arrivés à un assourdissant chiffre de 400 morts. L’objectif principal, dorénavant, est de débouter totalement les ex-rebelles Séléka : principaux responsables des massacres perpétrés sur la population civile. À terme, c’est un désarmement total de ces milices qui est prévu.
Cela-dit, cette intervention, contrairement à celle du Mali, n’a pas vocation à s’éterniser et devrait se terminer d’ici 6 mois. À la clé, de véritables présidentielles : le président actuel ayant accédé au pouvoir grâce à un coup d’État des Séléka (qu’il a depuis évincé sans pour autant pouvoir imposer son autorité). En espérant que les ONG puissent rapidement venir en aide à une population plongée dans le désarroi le plus total.