D’abord Tila Tequila, maintenant Donald…ça commence à bien faire toutes ces histoires. Bon, dans le cas de Donald, il ne s’agissait heureusement que d’un rêve. Ou plutôt d’un cauchemar. Le but du dessin animé, réalisé en 1943, étant de dénoncer le lavage de cerveaux imposé par la dictature nazie. Le tout opposé à l’idéologie de liberté et d’indépendance américaine.
Et quoi de mieux pour véhiculer ces idées que les héros de Disney ? Évidemment, pareille chose serait aujourd’hui impossible mais, à l’époque, le dessin animé n’était pas considéré comme un simple divertissement. Au contraire, il fallait s’en servir comme médium pour revendiquer ou dénoncer des idées. De fait, Walt Disney a activement participé à l’effort de guerre pour son pays en réalisant ce genre de dessin animé.
Chose qui produisait automatiquement des résultats au vu de la notoriété mondiale de l’entreprise. Oui, Disney avait, et a toujours, cette capacité à impacter les foules en s’élevant pour ou contre les valeurs qui dictent le monde. Pour le meilleur, comme ici, mais aussi le pire. L’exemple revenant le plus souvent à ce sujet étant la chanson « Mélodie du Sud ». Sortie en 1946 et tirée des Contes de l’Oncle Rémus, celle-ci dépeignait alors les noirs comme de bons benêts crédules et heureux de travailler la terre des plantations. Awkward.
