Juste un début. Alors certes, Nicolas Sarkozy (Les Républicains), Marine Le Pen (FN), François Bayrou (MoDem) et François Mélanchon (Front de Gauche) ont été très critiques vis-à-vis de la politique d’Hollande en matière de prévention anti-terroriste. Il n’empêche : l’union nationale est restée reine. Du moins pour le moment. On se rappelle ainsi des attentats de Charlie où il en avait été de même pendant un petit MOMENT avant que la fameuse « Unité Républicaine » ne finisse par voler en éclats. À voir ce qu’il en sera aujourd’hui et cela alors même que les élections régionales approchent à grand pas.
Au jour d’aujourd’hui, tel n’est pas le cas : l’ensemble des chefs d’opposition ont soutenu la décision de François Hollande de déclarer l’Etat d’Urgence et d’imposer, de facto, un système généralisé des contrôles aux frontières. De même, les fameux fichés S, soit ces personnes que l’on sait radicaliséees, devraient dorénavant être assignés à résidence, incarcérés, déchus de leur nationalité si bi-nationaux et interdits de territoire en cas de voyage vers la Syrie/Irak. Enfin, cela n’a pas été officiellement dit mais il est désormais acquis que Schengen n’est plus qu’une relique du passé. Car l’ouverture des frontières entre pays européens n’est aujourd’hui plus du tout envisageable. Ainsi, les prochaines semaines sur l’échiquier politique et international seront cruciales. Voilà pourquoi il est primordial de maintenir cet esprit d’union nationale. Il en va de la survie de la France.