Terrible constat que d’entendre les officiels de Belgique et de France déclarer que ces attentats étaient redoutés mais prévisibles. Une sorte de fatalisme qui s’explique au vu des années de laxisme appliquées quant au développement de l’islamisme dans ces quartiers devenus ghettos au sein même de Bruxelles. Contrairement à Paris où ce genre de scénario, moindre en termes de radicalisme, s’observe plutôt en périphérie. Une fois l’arrestation d’Abdeslam actée, lequel avait très probablement bénéficié de nombreux soutiens à même Bruxelles, la riposte était attendue. Et elle n’a malheureusement pas pu être évitée.
Depuis, des renforts militaires et de nouveaux contrôles aux frontières ont été déployés en Belgique et le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé l’arrivée de 1600 policiers et gendarmes supplémentaires sur le territoire français. De même, un renforcement des contrôles dans les transports en commun a été annoncé. Cazeneuve a appelé Bruxelles et le Parlement Européen à renforcer la coordination des pays de la zone euro dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Plus que jamais, nous sommes en guerre. Ce n’est pas une théorie, c’est un fait. Le bilan provisoire est de 30 morts et 200 blessés.