L’un des rares témoignages de proches de ces monstres que je serais susceptible de croire. Il s’agit ici du père du troisième et dernier kamikaze du Bataclan venant d’être identifié par la police scientifique. Lequel, avec deux autres déchets, aura participé au meurtre de 90 personnes dans la salle de concert du Bataclan le 13 novembre 2015. Et comme tous les autres terroristes identifiés, son parcours est insupportable tant on réalise qu’on aurait pu l’arrêter avant si nos politiques avaient été plus déterminés.
Faisant partie d’un groupe de 10 Strasbourgeois radicalisés à l’islam, Foued Mohamed-Aggad et ses amis se font recruter par Daesh via l’intermédiaire de Mourad Farès, arrêté depuis en Turquie et mis en cellule. Le 17 décembre 2013, Aggad dit à sa famille qu’il part faire de l’humanitaire en Syrie. En réalité, celui-ci souhaite tuer des « infidèles » et s’expose volontiers sur les réseaux sociaux en tant que membre de Daesh. Ce qui ne l’empêchera pas de revenir en France en 2014 et de passer à travers les mailles du filet béant de Schengen. Se disant horrifié par les actes de son fils, son père aurait voulu savoir ce qu’il allait faire. « De cette façon, j’aurais pu le tuer avant ».
