L’un des pionniers du jeux vidéo (à qui l’on doit notamment Pong, Asteroids et RollerCoaster Tycoon) a déposé hier son bilan : préférant stopper ses pertes et sa dette (21 millions) pour entamer de prochaines négociations avec ses actionnaires. Rachat de la marque ? Rachat des licences ? Personne ne sait encore ce qu’il risque d’advenir pour la maison mère française (Infogramme rappelons le) et sa filiale nord-américaine (qu’est donc Atari).
Coté fans, c’est évidemment la tristesse et la nostalgie qui dominent : nombre d’entre eux ayant commencé dans le jeu vidéo avec une console Atari. La vengeance aussi pour certains fans du fait qu’Atari se soit décidé à fermer des sites de fans qui développait des jeux amateurs sur consoles Atari 8-bits, Atari 2600 et la portable Lynx.
Pour d’autres encore, la faillite d’Atari n’est seulement dû qu’à leur incapacité à avoir su s’adapter au fil des années en tant que développeur et éditeur. Elle parait loin l’époque des Schtrroumpfs, Spirou et autres Tintin au Tibet. Il y a bien eu quelques tentatives de se relancer en rachetant tout plein de studios dans les années 2000 mais le tout avait été fait sans aucune stratégie et réflexion sur la capacité des dits-studios à bouleverser le marché.
Le divorce est en tout les cas bien consommé entre Infogramme, la maison mère, et la filiale US Atari qui semble ne plus vouloir lier ses actifs à l’entreprise auquel elle reproche avoir « cruellement manqué des moyens nécessaires au développement de son activité » malgré un résultat opérationnel positif de 2010 à 2012. Quoiqu’il en soit, tout ce qu’espèrent les fans à l’heure actuelle c’est qu’un nouveau développeur rachète la seule licence viable à l’heure actuelle, Roller Coaster Tycoon, et en crée une suite digne de ce nom.