L’agresseur présumé a été déféré en fin de journée devant la justice de Reims. Ce qui lui est reproché est extrêmement grave. Hier, vers 15h30, un groupe de skateurs aperçoit une femme en train de fuir un homme. Vraisemblablement son mari. Il s’agit du défenseur rennais Antoine Conté, 22 ans. Voyant cette femme se faire frapper, l’un des skaters, un jeune homme de 19 ans, tente de s’interposer. La haine de Conté se déplace alors vers cet individu. Après qu’il eut raccompagné de force sa femme à leur appartement situé juste à coté, Antoine Conté réapparait avec une batte de baseball et frappe violemment le skateur à deux reprises. Celui-ci souffre d’un trauma crânien et d’une hémorragie cérébrale. Son pronostic vital n’est plus engagé malgré un état jugé critique.
Il n’y a plus qu’à espérer un très long séjour en prison pour Antoine Conté ainsi qu’une fin de carrière immédiate et permanente une fois que les faits seront avérés. Le président du Stade de Reims, Jean-Pierre Caillot, a indiqué que indépendamment de la justice, « aucune clémence ne sera admise dans cette affaire ». À noter que la compagne de Conté a porté plainte pour « Violence conjugale » dans la journée d’hier…avant de la retirer aujourd’hui. Un cas de figure malheureusement typique dans ce type d’affaire. Par crainte de représailles ou par amour, une femme battue peut être amenée à ne pas mettre en cause son bourreau. En espérant que justice soit faite malgré tout et que le courageux jeune homme se rétablisse le plus vite possible. Et sans séquelles.
Malheureusement, c’est un genre de cas qui arrive trop souvent.
On m’a raconté qu’à la police, certains agents passé des heures a convaincre des femmes voulant retirer leur plainte de les garder, en parlant d’autres femmes ayant fait comme elle en se retrouvant mort le lendemain.
Il faut que les victimes sachent qu’il y a des moyens en place pour les aider à s’en sortir désormais, mais c’est plus facile à dire qu’a faire.
Oui… Difficile de les blâmer vu qu’elles restent des victimes mais il faut qu’elles comprennent qu’en retirant leur plainte, elles se confortent dans ce statut et risquent effectivement de ne plus en sortir.