Alita : L’Ange De La Mort

Alita

« ***** »

Depuis qu’elle s’est réveillée, Alita n’a plus aucun souvenir de ce qu’était sa vie d’avant. Et son sauveur, le Dr. Ido, n’a nullement l’intention de lui en dire davantage. La seule chose que l’adolescente sait, c’est qu’elle est forte. Très forte. Un atout qui ne sera pas de trop dans cette cité-décharge qui ne vit que par la loi du plus fort. « Ici-bas, à Kuzutetsu… » lui explique Yugo, jeune homme avec lequel Alita s’est entachée. « Il n’y a pas de rêves. Seulement de la violence et l’espoir de survivre demain ». En revanche, à Zalem, la cité suspendue dans le ciel, tout est permis. « Si je veux réaliser mes rêves… » poursuit Yuga. « Ce sera à Zalem ». Pour y parvenir, Yugo est prêt à tout. Absolument tout. « Et toi ? » demande t-il à Alita. « As-tu un rêve en particulier ? ». « Hm… » réfléchit la jeune cyborg. « D’abord savoir qui je suis. Et pourquoi je me suis retrouvée là-bas ». Jetée comme une ordure du paradis céleste aux enfers délétères.

Alita

Disons-le tout de suite —> Alita Battle Angel est l’une des meilleures adaptations live d’un manga au monde. Ce qui, en soi, n’est pas un exploit tant on ne compte plus le nombre de ratés dans ce domaine. Cela étant, cette adaptation live de Gunnm (manga originellement dessiné et écrit par Yukio Kishiro entre 1990 à 1995) n’est pas dénuée de défauts. Pèle-Mêle, on citera des personnages secondaires sans consistance, un rythme trop cadencé (l’idéal aurait été d’en faire une série) et une écriture chancelante. Peinant à traduire l’excellence du seinen à même le 7e art. Il s’agit de grosses lacunes, aucun doute là-dessus. Alors pourquoi ce verdict ? Un mot —> Gally. Ou Alita, son nom US ! Gally porte TOUT le film sur ses épaules. Et, ma foi, elle y parvient avec panache.

Alita

Combien de fois ai-je été ébahi par ses expressions ? Combien de fois me suis-je dit « Alors c’est ça, le futur du cinéma ? » face aux multiples émotions du visage de Gally ? Avec ce film, la motion capture vient de franchir un nouveau cap. Oserais-je le dire —> Avatar fait ENFIN ses 10 ans comparé à la jeune cyborg de 300 ans ! Pas quoi de quoi faire rager James Cameron, ceci-dit, vu qu’il produit le film. Qui plus est, il s’agit du même studio (WETA). Notez que Cameron devait initialement réaliser Battle Angel avant d’être pris par Avatar. Quoiqu’il en soi, le jeu d’actrice de Rosa Salazar est sublimé par cette nouvelle technologie et on serait tenté d’espérer une nomination de la Meilleure Actrice aux Oscars 2020. Non-seulement Alita nous bluffe mais elle parvient également à nous subjuguer lorsque vient le temps de l’action. Du jamais vu, tout simplement. Si Cameron avait été derrière la caméra, peut-être aurions nous eu affaire à un chef d’oeuvre. Il faudra se contenter d’un bon film et d’une révolution dans le domaine des effets visuels.

Alita

7/10

*Coup de Coeur*

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Catégorisé comme Ciné

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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