« Home One ? Hera ? Ici, Fulcrum, vous nous recevez ? » tente pour la énième fois Sabine. Mais rien de concluant. « Où est Ahsoka ? ». « Dehors » répond Huyang. […] « Leur base n’est pas loin et l’ennemi a la carte » résume Ahsoka. « Nous voilà face à un choix difficile. « C’est-à-dire ? ». « Si rien ne nous permet de le récupérer alors il faudra la détruire ». « Et abandonner Ezra ? ». « Mieux vaut cela que le retour de l’héritier de l’Empire ». Combien de fois Ahsoka a t-elle eu à composer avec ses émotions et celle de ses proches ? Combien de parties d’elle-même a t-elle perdu au cours de ses multiples tragédies du coeur ? « La forêt me renvoie à des sensations bien étranges » ressent Ahsoka. « Et j’ai le sentiment que plus nous nous y éterniserons, plus rien ne fera sens ». […] « Cet idiot de droïde a cassé un truc ? » s’agace Sabine. « Pas son genre » comprend immédiatement Ahsoka. Qu’une nouvelle bataille commence. […] « Prépare-toi » avertit la Jedi déchue. « Le véritable défi n’est qu’à quelques pas devant nous ».
Toujours un plaisir que de suivre les aventures de Ahsoka et ses compagnons ! Non-seulement le visuel est-il toujours aussi léché mais l’ambiance de mysticisme et de camaraderie qui entoure la série est parfaitement restituée. Même sans avoir (pour l’heure) vu Rebels, je sens à quel point le lien qui relie Ahsoka, Sabine, Syndulla, Huyang et le robot fou est fort. Puis quelle prestance dans les combats ! Quelle gravité ! On ressent du poids à chaque coup et certains plans sont tout bonnement sublimes. De même, l’écriture des nemesis est plutôt réussie bien que parsemée de brouillard. À l’instar de cette forêt d’érable à l’empreinte si marquée. Baylan me fait un peu penser à Pain (Naruto) qui, lui-aussi, estimait être un mal nécessaire en vue de recréer quelque chose de plus censé et de plus « pur ». La trahison de Sabine était prévisible tant sa volonté folle de retrouver Ezra supplante les notions de bien et de mal. Elle et Anakin ont beaucoup en commun. Et en parlant du loup, quel cliffhanger de FOLIE ! Par pitié faites que cette qualité perdure jusqu’à la fin.