Enfin, grâce aux efforts combinés de Jin et Satoru, les enfants qui étaient prisonniers des murs et autres parois solides sont enfin libres ! Et s’il y en a bien un que cette nouvelle n’amuse guère, c’est bien Owl-Eyke ! Voilà pourquoi il dépecé ses propres sujets : « Pour punir l’incompétence ». Mais l’heure n’est pas aux regrets, il est encore possible de faire plier la direction de l’Area D et cela même sans otages. Or, pour y parvenir, une seule solution : mettre la main sur Jin Kazaragi. « Son pouvoir est la clé de tout, alors amenez-le moi vivant !!! »
Malgré une absence totale de surprise (on commence à être habitué), je dois admettre avoir été assez happé par la lecture de ce dixième tome. La faute à un rythme fluide et des combats cinglants, à défaut d’être prenants. Ainsi, Jin et ses compagnons font, ici, face à la garde rapprochée de Owl-Eye : l’occasion, pour les auteurs, de mettre en scène leur travail d’équipe. Et ça marche plutôt bien.
La faute, encore une fois, au trait de génie de Yang Kyung-il et son agencement astucieux des dits combats. D’ailleurs, il me fait de plus en plus penser au « Hiro Mashima du seinen ». À deux exceptions près : d’une, contrairement à Hiro, Kyung-Il n’a pas l’excuse de ne pas avoir de scénariste. De deux, les personnages de Fairy Tail sont attachants et savent être badass quand il le faut. Or, ce n’est pas le cas de Area D qui, en dix volumes, n’a pas été foutu d’introduire un personnage attachant. Ok, mis à part la petite Mika…et peut-être le Docteur Soga.
Il faut dire que son flashback est, pour l’heure, le plus réussi de la série. En cause : le fait qu’il ait précédemment participé à des expériences innommables sur des cobayes humains en plus d’apprendre que Mariko est le corps de sa fille décédée. Voilà qui rend le personnage un poil plus intéressant que ses comparses. Reste à voir où tout cela nous mènera et si les auteurs oseront déclencher le premier gros drama de la série..en le faisant mourir. En attendant, on pose son cerveau et on admire le show.