Ha la Saint-Valentin : cette journée qui rappelle cruellement à tous les célibataires à quel point ils sont seuls, sans espoirs et condamnés à une solitude infinie. Non je déconne on s’en fout. Enfin un peu. Parce qu’on a beau dire, tout le monde aimerait rencontrer son âme sœur. Le problème c’est que ça peut prendre pas mal de temps.
Car en effet, l’une des particularités de la génération Y/Z est d’être à l’écoute de ses besoins et de savoir exactement (ou presque) ce qu’elle veut. Cela s’applique dans le domaine professionnel, où le plaisir de travailler est essentiel, et bien sur cela s’applique dans le domaine affectif où nous n’allons plus nous contenter de « ce qu’on a ». Non, il nous faut LA personne qui nous fasse rêver : celle qui soit à la fois belle, intelligente, drôle, perspicace, inventive ET sur la même longueur d’ondes en termes de conversations.
Oui, cette personne n’existe pas. Ou du moins est-il très TRÈS difficile de la rencontrer : et même quand cela arrive, rien ne dit que le sentiment ne soit réciproque. A force d’avoir été conditionnés par l’internet, l’hyper consommation et le culte de la beauté, nous nous sommes mis à appliquer une logique de produit quant à nos relations affectives et sexuelles. « L’autre » est désormais un produit de consommation doté de plusieurs caractéristiques qui, selon leur note, feront que l’on s’y intéressera peu, modérément ou beaucoup.
A savoir : Beauté du visage, beauté du corps, dynamisme social, humour, confiance en soi, statut social, statut financier, charisme…énormément d’aspects qui entrent en compte dans notre esprit quand on en vient à considérer une personne potentiellement attractive. Et après on s’étonne d’être célibadegs. Finalement, ceux qui parviennent à être heureux en amour sont peut-être ceux et celles qui se contentent simplement de l’autre tel qu’il est naturellement sans le noter systématiquement au travers d’un prisme superficiel. Enfin, le temps qu’on comprenne ça.
