Parce que Gintoki veut revoir le sourire sur le visage d’Ana Ketsuno, celui-ci est prêt à tous les sacrifices envisageables. Y compris conclure une alliance avec Gedômaru, shikigami spécialisée dans les sales coups vicieux. De même, Gin et ses amis font dorénavant partie de la famille de Seimei Ketsuno (même s’il ne semble pas d’accord), frère ainé d’Ana et chef du clan familial, et qui essaye tant bien que mal d’accomplir les prédictions météo de sa soeur grâce à son pouvoir d’exorciste. Problème : lui et les siens ne sont pas de taille face à l’impitoyable (et rageux) Dôman Shirino. Mais pourquoi est-il aussi méchant ?
J’ai beau adoré Gintama, force est de constater que, au bout de 33 tomes, l’absence du moindre fil rouge est un tantinet agaçante. Surtout lorsqu’il s’agit de développer un mini-arc sur un tome entier sans qu’on ait l’impression que nos héros aient pour autant évolué. De fait, il s’agit souvent du même schéma : Intrigue one-shot + Persos one-shot = Conclusion one-shot. Doublement frustrant vu que Hideki Sorachi nous a montré par le passé qu’il pouvait, s’il le voulait, produire des arcs sérieux.
En témoignent les arcs de la crise du Shingengumi, de Yoshiwara (le quartier des plaisirs) ou Benizakura (où Katsura est pris pour cible) >__< Ce n’est donc pas une question de compétence mais un choix purement artistique. À savoir une volonté d’axer ses chapitres sur de l’humour gras (mais efficace) et quelques mini-arcs de combats histoire de plaire au lectorat du Shonen Jump.
Seulement ici, on ne s’attache à aucun moment aux nouveaux persos introduits, qu’il s’agisse de Seimei (malgré sa classe), Gedômaru ou Dôman. Puis tous ces chapitres ont tendance à se rallonger pour rien <_< Seul le passage sur la dégustation des Pandémoniums et le duel des boules de Gintoki m’ont arraché de francs sourires. Heureusement que la bataille des faux Pères Noël entre Gintoki et Umibozû (le papa de Kagura) vient rattraper le niveau xD
