Indubitablement, notre génération aura bénéficié d’une formation plus profonde (sans mauvais jeu de mots) sur la sexualité que les générations précédentes. La raison est simple et tient en un seul mot : Internet. A peine avions-nous 12/16 ans que nos modems 56k nous permettaient déjà d’aller sur tout ces sites au contenu irrévérencieux mais ô combien passionnant pour les jeunes puceaux que nous étions. Le porno était devenu mainstream.
Seulement voilà, nombre d’entre nous ne passaient pas forcément à l’acte pour autant : en tout cas pas avant 15/16 ans voire 18/19 (voire plus tard pour certains -oui oui toi là au fond-). Ça, c’était la génération Y. Mais qu’en est-il de la génération Z qui fut quant à elle plongé dans l’internet depuis sa naissance ? Et bien le phénomène est encore plus marquant.
En effet, et vous le constaterez rapidement, la génération Z s’éveille très tôt à la sexualité (10/11 ans) et il est de plus en plus commun de voir des jeunes couples passer à l’acte alors qu’il n’ont qu’à peine 12 ans ! Récemment, une enquête britannique sur les adolescents de 13/14 ans a montré qu’une part importante d’entre eux s’amusaient à s’échanger des photos pornographiques sur leurs smartphones. Plus inquiétant, nombreux sont ceux à vouloir mimer les performances vues sur les Youporn et co alors qu’elles ne représentent pas vraiment un idéal sain de la sexualité (surtout à cet âge là). Le pire étant probablement la tendance à vouloir le faire « bareback » ou sans préservatifs.
Autre phénomène grandissant : le sexting où il est demandé par exemple aux filles de répondre par un smiley 🙂 si elles souhaitent faire l’amour à tel ou tel personne. Et ce qui est encore plus édifiant, c’est que toutes ces pratiques là sont considérées comme normales voire banales. Ainsi, là où notre génération éprouvait une certaine gêne envers la chose, ou du moins une certaine pudeur, il semblerait que la génération Z ait dépassé ce cap et y exerce un rapport totalement décomplexé. Quitte à le faire trop tôt. De là à dire que ce soit forcément une mauvaise chose, seul le temps nous le dira.
