Voler pour se sustenter est devenu une habitude pour Aikawa ! « Vous avez vu Risu ? » demande t-il à des sorciers après avoir échappé au chef-cuistot. « Il est encore à l’école ! » lui répondent t-il. « Et toujours accompagnés des mêmes voyous ». À ce moment-là, le regard de Aikawa se durcit. […] « Je t’avais dit d’arrêter de fréquenter les Yeux en Croix » s’énerve Aikawa alors que lui et Risu sont sur le toit de l’école. « Tu n’avais pas à les attaquer ainsi ! ». « Je sais ce qu’ils font et ce n’est pas bon du tout !!! ». « Il n’empêche que je ne suis pas foutu de produire ne serait-ce qu’un milligramme de fumée ! » s’énerve à son tour Risu. « L’école ? Elle ne me sert à rien ! Alors que cette drogue me permet d’être un peu plus libre ! ». Ha… Pourquoi Aikawa s’acharne t-il à vouloir sauver quelqu’un d’aussi buté que Risu ? « Peut-être parce que je sais qu’au fond, c’est un chic type ». Peut-être parce que les Liens du Coeur n’obéissent que rarement à la raison.
C’est… tout ?! Raaaah !!! Nous n’avons absolument rien appris de nouveau quant aux principaux mystères auréolant la trame de Dorohedoro ! De fait, j’ai eu l’impression d’assister à la fin d’un épisode comme un autre. Alors qu’il s’agit d’un finale, bon sang de bois ! Impossible de ne pas être déçu, ahah. Même si je suis ravi de VOIR Caiman et Nikaido redevenir ami(e)s ! Les Liens du Coeur sont plus forts que les Liens du Sang ! Qu’importe que Nikaido soit une sorcière, Caiman a bien compris, aux cotés de Tanba-san et Fukuyama, que ce qui comptait vraiment, c’est ce que l’on a à l’intérieur de soi. Ceci-dit, et comme le redoute Asu, la chose qui réside en lui est une inconnue des plus dangereuses ! Capable de tuer Nikaido en l’espace d’une seconde comme nous avons pu en être témoin dans l’Église Satanique. Qui est l’homme ressemblant à Risu ? Pourquoi en veut-il à Caiman en lui indiquant qu’il a déjà tué un camarade ? Et qui sont ces hommes aux Yeux en Croix ayant vraisemblablement mis la main sur Risu ? Vivement la S02 ! Univers sombre et déjanté, personnages attachants, manichéisme absent… Quelle belle surprise que Dorohedoro ! On regrettera une pâte artistique flirtant un peu trop avec la 3D à mon goût mais tant pis. L’âme y est !