« Bon bah j’ai survécu ! Ahahaha ! ». Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Julius Novachrono n’était-il pas censé avoir disparu de ce monde ? « Tu me fais un beau discours d’adieu et tout ça pour revenir comme une fleur ?! » s’apostrophe Yami alors que William continue de contempler la scène bouche bée. « Arrête, tu me fais peur !!! ». De fait, la magie du temps de Julius lui a permis d’en stocker une quantité dans un certain item en vue de ressusciter ! « En revanche… » regrette le 28e Roi Sorcier. « J’ai perdu 13 années et je n’ai presque plus de magie ! ». Bref… Impossible pour Yami de ne pas être aux anges. Après tout, Julius est son père de coeur. « Sur ce… » annonce le capitaine des Black Bulls. « Je vous laisse vous expliquer ». « Maitre Julius… » bafouille William Vangeance. « William… » déclare Julius. « Il est temps de repartir sur de nouvelles bases ». Sans la haine du passé.
Finalement, Yuki Tabata a préféré ne prendre aucun risque pour le premier arc majeur de Black Clover. Julius ayant survécu, il n’y a eu aucun drama d’importance. Ce qui, forcément, a un impact sur le réalisme de l’oeuvre. Ceci-dit, ce n’est pas comme si Black Clover était l’un de mes shonen phares. Simplement, il est dommage que l’on se rapproche davantage de l’essence d’un Fairy Tail avec un pouvoir de l’Amour omniscient au point d’annihiler toute menace ennemie tangible. Heureusement que l’univers et les personnages restent attachants ! Puis ça fait plaisir de voir que l’item de Secré a permis de sauver la vie de Julius. À voir ce que donnera le prochain arc avec ces trois royaumes limitrophes susceptibles de passer à l’attaque. Pour l’heure, nous avons pu témoigner de la puissance du Royaume Diamant qui, en soi, n’est pas si dangereux. Le Royaume du Coeur, réputé pour sa neutralité et sa mana abondante, ne devrait pas prendre parti. Enfin, le Royaume de Pique, repère de mystères, a toujours eu soif de pouvoir. Ajoutez à cela les cas d’Asta, Secré et Marie qui cristallisent la défiance des nobles, vous obtenez des débuts prometteurs. « Je ne reconnaitrai jamais une telle justice !!! ». La haine du passé n’a pas fini de faire des dégâts.
