« Félicitations à Suiryû pour sa victoire ! » s’exclame le présentateur alors que l’intéressé est ailleurs. Et pour cause, son adversaire l’a envoyé hors du ring d’un simple coup de fesses. Et tous ses coups ne lui ont rien fait. « S’il n’avait pas retenu son poing à ce moment-là… ». Quoiqu’il en soit, les spectateurs du Super Fight sont invités à rester dans l’arène pour l’heure. Des monstres continuent d’être signalés près du stade. « Bref… » poursuit Suiryû en son for intérieur. « Oublions l’existence de ce type et savourons la vie comme d’habitude ! ». Malheureusement pour le champion, sa philosophie Carpe Diem ne va pas pouvoir être appliquée de suite —> Trois monstres-corbeaux viennent de faire irruption ! « Et ils ont capturé Logic, Bouffi et Baboum ! » constate le présentateur. « Je me tire d’ici !!! » crie Benpatsu avant de s’enfuir en direction de la sortie. « Tous les combattants sont là ? » demande Gouketsu après avoir remis sur le ring un Benpatsu inconscient. « Bien ! Il est temps pour vous de devenir des monstres ».
15 minutes calamiteuses puis 5 minutes qui parviennent à faire l’affaire pour peu qu’on soit magnanime quant à l’incapacité de J.C.Staff à respecter ce manga d’exception qu’est One punch Man. J’en viens à espérer que Bones reprenne la licence et recommence toute la S02. Dire que cette calamité n’est due qu’à l’appétit de cadres voraces souhaitant se faire de l’argent le plus vite possible. Si les producteurs avaient eu l’intérêt des fans à coeur, ils auraient attendu le temps nécessaire pour que Shingo Natsume, le directeur de la S01, reprenne du service. C’est grâce à lui et son réseau d’animateurs AAA que la S01 a bénéficié d’une réalisation aussi mythique. Son successeur, Chikara Sakurai, a malheureusement foiré de bout en bout. Je n’ai même pas envie de commenter l’introduction de Gouketsu, les joutes de Suiryû contre les combattants devenus monstres ainsi que l’intervention héroïque de Fulguro Max X Vipère Au Poing. Ça n’en vaut pas la peine. Ceci-dit, le désespoir de Suiryû face à la cruauté hideuse de Bakuzan est plus ou moins réussie. De même que l’apparition de Saitama. Essayons de nous en contenter…