Depuis qu’il a recouvré l’ouïe, un déluge de sons envahit les oreilles de Hyakkimaru. Les cerfs, les aigles, les grenouilles, les cigales…et Dororo. « Grand frère ! » lui dit-il. « Hooo, Hyakkimaru ! ». Mais ce dernier ne peut rien faire si ce n’est se couvrir les oreilles. Tous ces sons… C’est beaucoup trop. « Ha ! Désolé… » s’excuse Dororo. « C’est toujours trop fort pour toi, j’imagine ». D’où une petite astuce —> Nouer fermement un bandeau sur les oreilles de Hyakkimaru ! Histoire qu’il ait un peu moins mal. « Bon… » déduit Dororo. « On va peut-être abandonner l’idée de pourchasser un nouveau monstre ! Tu n’es pas en capacité de faire quoi que ce soit dans cet état ». Évidemment, il aura fallu qu’un monstre s’invite de lui-même dans la partie. « On dirait un phoenix ! » s’exclame Dororo à la vue du gigantesque oiseau. Comme on pouvait s’y attendre, Hyakkimaru n’est actuellement pas de taille. Tous ces sons différents l’empêchent d’être aussi efficace qu’auparavant. Heureusement que le vieux prêtre aveugle leur a sauvé la mise. « Quelle coïncidence ! » feint celui-ci. Et maintenant, que faire ?
Il était évident que la belle Mia utilisait son corps pour obtenir en échange différents biens de la vie quotidienne. C’est pour cette raison qu’elle se lavait à la rivière lorsque Hyakkimaru est tombé sur elle. Attiré par les sons de sa douce voix chantante. Il n’y a malheureusement pas de quoi être surpris. L’être humain est une bête véloce et perverse. Une jeune femme telle que Mia risque gros en temps de guerre. Espérons qu’il ne lui arrive pas davantage malheur. D’autant plus que Hyakkimaru et le prêtre aveugle sont parvenus à vaincre cette bête qui occupait un terrain vierge au sol riche. Idéal pour Mia et les enfants abandonnés qu’elle a pris sous son aile. Au final, Hyakkimaru a obtenu une voix mais perdu sa nouvelle jambe. Bon sang. De fait, cet anime dégage une aura bien particulière. De bons sentiments essayant de se frayer un chemin sous des ronces de ténèbres. Allez, la suite.
