Chokri Belaïd, ancien secrétaire général au Parti laïque, et maintenant Mohamed Brahmi, député et leader d’un parti d’opposition. Pour la famille de ce dernier, il n’y a aucun doute possible : Ennahdha, le parti islamiste au pouvoir (lié entre autre aux Frères musulmans d’Egypte), a commandité l’assassinat. Résultat : de nombreuses manifestations dans les villes de Tunisie, dont la capitale Tunis, qui en appellent à la destitution du gouvernement.
Le siège d’Ennahhda a ainsi été mis à feu et une partie des tunisiens réclament en outre la dissolution de l’Assemblée constituante. Coté international, tous les pays occidentaux condamnent cet acte et appellent à une enquête transparente et rapide en vue de trouver les coupables. Une triste affaire qui nous rappelle combien la transition démocratique peut être teintée de sang et de violence.