« Depuis quand je suis la méthode douce ? »
Si Ethan Hunt est aussi apprécié au sein de l’IMF (Impossible Missions Force) , c’est parce qu’il privilégie sans cesse la vie de ses hommes plutôt que la réussite de la mission à tout prix. Malheureusement, cette éthique inébranlable s’accompagne parfois d’échecs cinglants Ici, en l’occurence, la perte de trois sphères de plutonium ! Capables de provoquer des explosions nucléaires de haute magnitude à travers le monde. Désormais, la priorité est de transformer un échec temporaire en succès permanent. Pour cela, Ethan va devoir composer avec l’un des éléments les plus brillants de la CIA —> August Walker. « Si pour vous, Ethan est un scalpel » annonce Erica Sloane, l’une des top-exécutives de l’agence. « August est notre marteau ». La coopération entre les deux hommes risque d’être difficile. « Ho, et une dernière chose » précise Sloane. « Si Ethan ou l’un de ces coéquipiers met en péril la mission, mon homme est autorisé à intervenir ». Hey ! Les ordres sont les ordres.
Le voilà, le 6e volet de la saga Mission Impossible ! Pas le meilleur mais loin d’être le pire (n’est-ce pas le Protocole Fantôme) ! De fait, Fallout est un bon MI. Ni plus, ni moins ! Avec de bonnes scènes d’action, un esprit d’équipe sympathique, un binôme Ethan Hunt X August Walker convaincant et un humour léger mais efficace. La scène qui, de loin, m’a le plus impressionné —> La baston dans les toilettes du Grand Palais ! Je ne m’attendais pas du tout à une telle issue ahah. Et quelle chorégraphie ! À en regretter la suite vu qu’on ne parvient plus à atteindre un tel niveau. Même si on reste dans le grand spectacle. La scène de course-poursuite du 13e au 1er arrondissement de Paris est, à ce titre, particulièrement prenante. De même que la dernière partie du duel final. Certes, tout est prévisible à des kilomètres mais les MI ont toujours été des films popcorn. L’objectif est de récolter suffisamment de recettes pour produire une suite.
De même, le casting initial que forme l’équipe de l’IMF est intouchable. À aucun moment je ne me suis attendu au moindre drama ! Et lorsqu’il arrive, les scénaristes font en sorte qu’on l’oublie bien vite à grand renforts d’humour/action. Pourquoi pas .Du coté des points négatifs, mise à part la prévisibilité de l’écriture, je noterai quelques longueurs et quelques scènes un brin too-much. Qui plus est, il serait peut-être temps de mettre un terme à la sempiternelle scène du compte à rebours. Innovez, fichtre ! Quid du grand méchant ? Trop plat et trop chiant pour être marquant. August Walker, en revanche, fait bonne impression ! Son aura de Superman et ses quelques (gros) Fails rendent le personnage plutôt attachant. De là à dire que le Marteau l’emporte sur le Scalpel… Dernier point –> On appréciera cette touche féminine qui, petit à petit, s’impose dans l’univers testéronné des films d’action À voir si vous aimez les films popcorn et/ou si vous avez la carte UGC !