Man Of Steel : Kal-El

Krypton : Planète appartenant à un tout autre système solaire et sur le point d’imploser. Cela, Jor-El (Russel Crowe) et sa femme ne le savent que trop bien et c’est pour cela qu’ils décident de mettre tous leurs espoirs dans la survie de leur fils : Kal-El. Destination : la planète Terre où devra apprendre à faire face au rejet et à l’humiliation. Pendant ce temps, le général des armées Zod (Michael Shannon) instigue un coup d’état et s’empare temporairement du pouvoir avant de se faire capturer et condamné à l’exil par les hautes instances.

Plusieurs années plus tard, c’en est fait de Krypton. Depuis, Kal-El a bien grandi et semble s’être trouvé une famille l’aimant pour ce qu’il est et non pour ce qu’il représente. Son père, Jonathan Kent (Kevin Costner) s’est d’ailleurs fixé un objectif très clair : ne jamais divulguer les pouvoirs de  Clark (son deuxième prénom) au grand jour. Qu’importe que des innocents meurent dans le procès.

Allons droit au but : Man of Steel est un bon film mais qui ne côtoie en rien l’excellence d’un Dark Knight. La faute à l’absence de travail sur les personnages qui fait qu’on ne s’attache pas à grand monde si ce n’est Jor-El avec un Russel Crowe resplendissant et rappelant l’époque dorée du Gladiateur. Entendons-nous bien : Henry Cavill campe un excellent Kal-El a.k.a. Superman, peut-être même le meilleur jusqu’à ce jour, mais cela ne parvient pas pour autant à nous le rendre sympathique. La faute à cette impression de bâclage dans la narration : sentiment qui se renforce d’ailleurs à chaque fois que Lois Lane (Amy Adams) fait son apparition. La scène la plus édifiante est le début où Lois débarque sur un continent glacé, sort de nuit, prend une photo avec son reflex, zoom…et aperçoit Clark Kent pour le suivre en filature. Dans le genre pas crédible. Quant général Zod, disons qu’il campe son rôle de méchant caricatural à l’extrême : un peu comme le commandant de Avatar, il apparait tel un amas de haine impossible à raisonner.

Dans le genre on préfèrera Faora-Ul qui, pour le coup, assume son coté guerrière et nous donne de superbes scènes de combat. D’ailleurs, c’est probablement pour celles-ci que la note YZ est bonne : l’action dépote méchamment. C’est simple : on a enfin l’impression que le cinéma peut tout mettre en scène sans pour autant perdre en crédibilité. Les combats mano a mano entre Superman et ses comparses en témoignent d’une bien brillante manière tandis que la bataille de fin, en mode DBZ, achève de vous décoller la rétine. Superman est donc un très bon blockbuster avec une pointe de fond appréciable. On appréciera notamment le fait qu’il tue Zodd (qui ne lui laissait pas vraiment le choix) alors que de base un héros n’a pas le droit de tuer blabla. Malheureusement, ce ne sera pas suffisant pour le hisser au rang des incontournables : pour cela il aurait fallu plus de drama et de contenant. Puis gros bémol pour l’absence de scène bonus à la fin qui était juste l’occasion rêvée pour introduire Lex Luthor. Enfin…

7/10

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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