Malgré le fait qu’elle ait été agressée sexuellement alors qu’elle se trouvait en voyage d’études à Berlin, la direction d’école d’une collégienne de 15 ans a estimé que c’était de sa faute pour ne pas avoir respecté les instructions de ne pas boire d’alcool. Pire : celle qui est avant tout une victime s’est faite exclure de son collège pour violation du règlement. Ou comment porter des oeillères et ne pas assumer qu’une élève de leur établissement s’est faite violer. Une attitude qui pourrait leur coûter très cher selon l’avocat de la victime pour qui il y a « beaucoup à reprocher au niveau de l’encadrement ».
Précisons que les élèves de ce collège de Thionville ( Moselle) résidaient à ce moment en auberge de jeunesse et que certains d’entre eux, dont la victime, n’avaient pas respecté le couvre-feu. Ce serait à partir de là qu’un ou plusieurs voisins de chambre polonais l’auraient agressé. Mais à part ça elle l’a bien cherché si on s’en tient aux propos de la direction. Encore un brillant exemple de cette culture du viol qui consiste à faire culpabiliser la victime.