D’hallucination en hallucination, Frank n’a de cesse d’être confronté à ses démons. Des démons qu’il assumait pleinement jusqu’à se faire tirer dessus et être sur le point de mourir. Désormais, Zoe Barnes et Peter Russo s’invitent à ses songes. Encore et encore. Peut-être jusqu’à l’éternité/ Le moment est-il venu pour Frank de payer tous ses crimes ? Allez savoir. En attendant, l’heure tourne et la mort approche. Tic-tac, tic-tac.
La mise en scène des hallucinations de Frank est extrêmement bien pensé. Puis ces apparitions de Zoe et Peter…brr ! Bien joué Netflix. Le cliquetis narratif de cette série est lancinant de justesse et s’articule à merveille entre cliffhangers et avancées structurelles. Ici, par exemple, la percée de Claire à même un président russe Petrov orgueilleux, têtu, et misogyne est fantastique et prouve combien Miss Underwood n’est pas qu’une Première Dame protocolaire. Bien au contraire, elle est et a toujours été un atout primordial dans la course à l’investiture. Il est temps que Frank le réalise maintenant qu’il vient d’émerger.
Autre surprise de taille —> la fin politique de Heather Dunbar après que celle-ci ait pris la décision…de dire la vérité quant à sa rencontre avec Lucas Goodwin. Oui, Dunbar a souhaité de ne pas prendre la voie d’un Underwood qui aurait nié et menti jusqu’au bout pour parvenir à ses fins. Où cela l’a t-il mené ? Nulle part puisque ses chances de remporter la primaire républicaine sont anéanties. Laissant un boulevard royal à Frank et Claire Underwood. Non pas en tant que Président et Première Dame mais en tant que Président et Vice-Présidente des États-Unis d’Amérique.