« Ça y est ? C’est la fin ? Non ! Pas encore ! Pas encore !!! » […] Et bien ça ! Alors que Kai Shimada pensait avoir obtenu l’avantage, ne voilà t-il pas ce satané Yanagihara déploie un coup prodigieux. « Une main qui s’accroche désespérément à un futur lointain ». « Vieillard… Depuis quand es-tu aussi bon ?! ». De fait, Shimada a l’impression de se retrouver à nouveau contre Souya. Pour autant, depuis ces deux rencontres, de l’eau a coulé sous les ponts. Et le jeu de Shimada s’est affuté. Encore et encore. « Tu avais raison, Gotou. Si on laisse cet homme seul, il continuera de progresser. Quelle terrifiante bête ai-je devant moi ? ». Non. Plutôt qu’une bête, Kishou Yanagihara fait face à un Zelkova du Japon. « Leur croissance prend un temps fou mais une fois qu’ils y parviennent, même la plus terrible des tempêtes ne saurait les déraciner ». Et si Shimada-kun est un Zelkova, qu’est donc Kishou-san ?
Si Shimada-san est un Zelkova du Japon, alors Kishou Yanagihara est une montagne de lave. Progressant lentement mais sûrement vers les champs de plaine. Et qu’importe que le Zelkova du Japon soit capable de résister à la plus terrible des tempêtes, celui-ci ne peut rien contre une vague de lave incandescente. D’autant plus quand elle s’accompagne des espoirs de vieillards brisés. Ainsi Kishou-san est-il parvenu à obtenir le grade de « Kishou Éternel » ! Après avoir défendu son titre de Champion de Kishou dix fois d’affilé. Dans un ultime combat, Kishou a su montrer que la vieillesse n’entendait pas céder le pas à la jeunesse. Ce n’est pas parce qu’on est vieux qu’on ne sert plus à grand chose ! Qu’importe que notre corps soit usé, la force du mental pèse pour beaucoup dans la balance. Et Yanagihara l’a prouvé aujourd’hui de façon admirable. Shimada-san ? Bah ! Il aura d’autres occasions de briller ! Il suffit de le laisser seul encore un petit moment et il deviendra le plus résistant des Zelkova !