Célébrations des accords d’Evian un 19 mars : la décision de @fhollande critiquée #E1matin https://t.co/ylK5b9QTYO
— Europe 1 (@Europe1) 18 mars 2016
Le 19 mars 1962, les Accord d’Evian sont signés en vue d’aboutir à un cessez-le-feu entre la France et le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Officiellement, ces accords marquent la fin d’une guerre de 8 ans entre les nationalistes algériens du Front de libération nationale (FLN) et l’armée française alors présente sur place. Officieusement, cette date n’aboutira pas par magie à la fin du conflit et plusieurs dizaines de milliers de harkis, ces combattants algériens au service de la France, seront massacrés.
Voilà pourquoi la célébration de cette date en tant que commémoration aux victimes de la Guerre d’Algérie fait débat. Parce que la guerre en soi, et toutes les horreurs qu’elle implique, s’est étendue de longs mois après le 19 mars 1962. Jacques Chirac avait pourtant établi une date dite « neutre » du 5 décembre mais le 19 mars s’est à nouveau imposé à partir de 2002 suite à un vote de l’Assemblée nationale. Un choix qui ne plait pas du tout aux pieds-noirs (les français originaires d’Algérie) et aux anciens harkis. Or, si une date de commémoration divise à ce point au lieu de rassembler, peut-être est-il est nécessaire de la changer.