Trois raisons : online obligatoire, rétrocompatibilité 360 impossible (y compris le Live Arcade) et amende de 70€ si vous souhaitez acheter un jeu One d’occasion ou le prêter à un ami. D’une conception ludique du jeu vidéo, on est passé à une approche financière et anti-joueur. Ajoutez à ça les belliqueux DLC dont certains éditeurs comme EA se sont fait une spécialité et vous obtenez une console qui fait tout sauf envie. À bien y réfléchir, on dirait même une console faite par EA : c’est-à-dire exclusivement dans ses intérêts. Quid des personnes ayant des problèmes de box ? Quid de tout ces jeux qu’on se prêtait ? Quid de ces soirées où on ramène un jeu pour jouer chez le pote ?
Quid du JEU vidéo ? Plus qu’à attendre l’E3 pour attendre un sursaut de ce coté là mais le mal est cette fois-ci bien plus profond qu’un simple manque de jeux. C’est en effet le système tout entier qui est en cause et Microsoft a intérêt à écouter la gronde des joueurs s’il souhaite que sa console (dont le prix pourrait s’élever à 500 €) se vende un minimum. Et non ce n’est pas en zappant les chaines TV via Kinect que ça arrivera. En attendant, brûlons des cierges pour que Sony n’emprunte pas le même chemin.