L’une des raisons qui font que j’écris autant d’articles sur la cause animale est que, pour moi, un animal mérite autant de vivre qu’un être humain. Il n’y a aucune différence mis à part que les animaux ne disposent pas des mêmes moyens que nous pour se faire comprendre. Alors à chaque fois que je tombe sur un drame animal, je me pose la question : « Comment réagirions-nous si c’était des humains à la place ? ». À cet égard, le manga Gantz, malgré son implacable médiocrité en fin d’aventure, avait brillamment retranscrit ce sentiment.
À savoir que l’auteur fait intervenir sur Terre une race d’extraterrestre géants qui, comme les humains à l’égard des animaux, nous considèrent comme des « consommables ». D’où ces usines d’abattage, ces sessions de chasse à l’homme et, si on est chanceux, la possibilité d’être acheté en tant qu’humain domestique. Et euthanasiés si notre maitre se lasse de nous. Heureusement, dans le cas de Kala et Keira, cette photo d’elles en train de se serrer l’une à l’autre, car conscientes du sort qui les attendait, a fait le buzz et leur a permis de trouver un maitre in-extremis. Elles peuvent s’estimer chanceuses.
